De toutes les cités anciennes du monde, peu d’entre elles étonnent et émerveillent autant que Petra.

Située entre la mer rouge et la mer morte, en Jordanie, à 200 km au sud d’Amman, la capitale. Petra, la nabatéenne, se situe dans une vallée de la zone montagneuse d’Édom. C’est le site touristique majeur de la région.

Les premières traces d’habitation remonteraient à onze mille ans. Mais l’essor véritable a commencé lorsqu’une tribu de nomades arabes, les Nabatéens, se sont installés sur le site vers le Ve siècle après Jésus Christ. Ils ont prospérés grace aux routes commerciales caravanières qui passaient par là. Encens, Myrrhe, soie de Chine, épices, cotton, etc. ont permis aux Nabatéens de construire une ville majestueuse à l’architecture grandiose et aux jardins luxuriants. C’est d’autant plus grandiose quand on se rend compte qu’il n’y a que très peu de constructions dans Petra. Les monuments ont été «extraits» de la roche !

La ville s’est progressivement «éteinte» lorsque les routes de commerce ont changé d’itinéraire. Abandonnée après un tremblement de terre dévastateur en 749 puis oubliée pendant des siècles, c’est Johann Ludwig Burckhardt, explorateur et aventurier Suisse qui redécouvre Petra en 1812. 

2022. La découverte du site reste un émerveillement. Après la traversée du Siq, une espèce de canyon d’une longueur de mille-cinq-cents mètres, le visiteur découvre le «Khazneh», le monument le plus célèbre de Petra. La découverte du site commence véritablement ici. Et c’est tellement immense que l’administration a prévu des passes de trois jours…

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La litérature autour de Petra est très abondante. Le site Wikipédia est un bon point de départ pour faire des recherches.

Tarek Charara

Texte et images © Tarek Charara/Kaleidos images.
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